Homologuer son véhicule rétrofité : étapes, coûts et délais en 2025

>L’image ci-dessus est générée par l’IA.
Faire rétrofiter son véhicule, c’est bien. Pouvoir rouler légalement avec, c’est encore mieux. Et c’est là que l’homologation entre en jeu. En France, chaque véhicule transformé doit passer par une réception à titre isolé (RTI) — une procédure qui garantit que la conversion respecte toutes les exigences de sécurité, techniques et environnementales.
Cette homologation se fait auprès de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), l’organisme compétent selon la région. Le processus commence une fois la conversion terminée, avec un dossier technique à monter : schéma du système électrique, fiche technique du moteur, attestation du professionnel ayant réalisé le rétrofit, rapports de conformité sur les batteries, le câblage, et bien sûr… le véhicule en lui-même.
Les contrôles sont stricts mais clairs : résistance des fixations, conformité des freins, compatibilité électromagnétique, fonctionnement du couple batterie/moteur, système de charge sécurisé… Le tout doit respecter l’arrêté du 13 mars 2020, qui encadre le rétrofit électrique en France.
En moyenne, le coût d’une RTI tourne autour de 300 à 400 € (frais de dossier et passage en centre), auxquels il faut parfois ajouter des tests complémentaires (bruit, freinage, pollution résiduelle si hybride). Certaines régions prennent en charge une partie de ces frais dans le cadre de leurs aides au rétrofit. Le délai moyen varie selon les DREAL : comptez de 4 à 10 semaines, selon le nombre de dossiers en attente et la complexité du projet.
En 2025, le processus est désormais mieux encadré et plus fluide qu’aux débuts du rétrofit. Une filière est née, avec ses acteurs, ses règles, ses usages. Et au bout de cette démarche rigoureuse : la liberté de rouler propre avec un véhicule existant, en toute légalité.
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